Dans les chants du printemps
mes os renferment mille silences
entre leurs parois vibrantes
lorsque dans les chants du printemps
des mains osseuses font résonner l’entre-deux cris
et mon coeur de fondre mon coeur de croire rossignolant
mon coeur de battre la mesure que frappent les mains percussions
dansant avec les vents forts soufflant les silences aux corps
des chants à l’unisson parviennent en sons francs
dialectes gutturaux postillonnants,
et le fracas des mains traversant la nuit gorges déployées
- baisers déposés sur mes tempes et le fracas du pouls
des cris ielles mâchent des chants
des entre-deux cris ielles tâchent les vents
rachis d’airs libres marquent le temps
tatam tatam
Nous sommes vivants /tes
tatam tatam tatam
Nous sommes puissants /tes
tatam tatam tatam
C’était le printemps et l’air de février distribuait à tour de bras
des chants à enlacer aux espoirs perméables
à tour de bras
*
en marge
de nombreux bras autour d’elles
agressions sexuelles
larynx furax
Voilà le gâchis des hommes qui ne saisissent pas l’essence et la puissance des mélodies joyaux qui heurtent et qui saccagent l’oppression. Corps violents brouhaha, vous ne comprenez rien, vous vous autocalcinez.
Les silences attiseront vos brûlures.
mes os renferment mille silences
entre leurs parois à cran
lorsque dans les chants du printemps
des mains osseuses d’hommes étouffent les cris