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Solitaire

 

au sein d’une cabane déserte cabane comme abri,

seuil comme tremplin.

Faire partie 

mais de loin.

 

De la tête observer des corps et décors.

 

 

D’ici, voir somptueux, 

le gâchis. Ça s’embellit à coup de lance-flammes.

 

D’ici,

dans ce nid que je noue, 

un peu au dessus des détritus (mes pieds y baignent)

rectifier ce qui dégringole en force inouïe. Ça craque à coup de lance-perce-pierres.

 

D’ici je trouve une couleur aux vents des houles au béton

c’est là que je trouve à concrétiser les utopies 

que j’exhume le cran destiné à contrer les terreurs

ici que je me gave d’images qui défilent 

s’assemblent 

la crépitation de la lave et une révolution

la brève ondulation et l’amorce de l’utopie

le lourd vomi et la liberté dans la caverne 

le corps vif et la montagne qui se déplace

 

Là que j’agrémente mes costumes de super-héros de -ïnes 

que je détrône l’élite pour ce qui lie.


Là que je neutralise la mort 

à rossée de sublime bien flanquée.


 

De ma plateforme

solide,

rejoindre un chant 

gueulé à l’unisson. 

Avoir les coudes 

qui se serrent 

des yeux.

Saluer les regards 

les jubilations 

les émues.

Rejoindre dans une étreinte univers les corps chancelants 

et redoutables.

 

L’expérience érémitique contre l’herméticité.

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