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Je suis sur tes épaules

là où tu m’as assise pour que je vois mieux

après que j’ai poussé au creux de tes grands bras.

 

Un baiser de ta bouche à ma joue 

Sur tes épaules, sur ton sol, Madone.

 

J’ai la peau qui frissonne

parce que la brise le décide.

Je suis sur ton sol

à l’ombre des lézards,

je ne peux inquiéter ma vue.

 

J’ai le sein nu 

et deux jambes encore.

 

- les écailles, 

sous le sable, 

sur les jambes,

ont poussé -

 

Sur le sol, des restes font monde,

il faut s’y pencher à croupi pour y voir les étoiles.

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