Quelque chose m’allume le visage mais ce n’est pas la lumière de la Lune, partie rendre à l’Univers ce qu’il avait rassemblé pour la faire exister.
Je suis incapable de bouger, les eaux me recouvrent les pieds d’une main.
Le mouvement d’une fhomme attrape mon regard tant la hauteur terrestre qu’eille atteint est inhumaine (le soleil est éclipsé il n’a pas disparu)
Je la regarde choir la tête à l’envers
la mienne est maintenue fort.
On s’entrechoque
Eilles avancent
eilles reculent.
Eilles ont perdu le Temps
à le chercher en dehors de lui.
Eilles n’ont plus que leur corps pour toucher
que pour sentir le poids des autres leur entrer dedans,
que pour avaler les eaux salées du lit de l’océan,
de la base des pieds du sommier à la surface du drap housse de la couette.
Dans une machine à laver le linge
les restes de nos corps est un chiffon de chair.
Je la perçois ravaler les corps
qui, s’ils avaient encore l’ouïe
sauraient qu’elle résiste tant elle hurle, tant que la houle.
L’écume retrouve la cime, abandonnant les périssables glotte dans le sable,
sans se voir vraiment, encore
sans plus jamais se voir, désormais.
Sonnerie de fin de lavage.
Cris de l’autre côté de l’étendue.
Au fond du tambour
le chiffon est froissé.